Les pourparlers, sur fond de tensions internationales, qui se tiennent dans l’émirat pétrogazier de Dubaï, sont pour certains défenseurs de l’environnement une provocation, mais l’opportunité de parler enfin concrètement des énergies fossiles pour d’autres observateurs.
Les organisateurs annoncent un afflux record de plus de 70 000 participants.
Le pape François vient malheureusement d’annuler sa présence : il devait dénoncer l’inaction des nations concernées tout en les encourageant à réduire drastiquement leurs émissions de gaz à effet de serre.
Le choix de Dubaï comme lieu de cet événement international majeur a suscité des vagues de critiques, notamment de la part des défenseurs de l’environnement.
Ces derniers exigent des mesures concrètes pour lutter contre le réchauffement climatique. La controverse découle principalement du fait que les Emirats arabes unis sont d’importants producteurs de pétrole, générant environ 4 millions de barils de pétrole brut par jour.
De plus, le choix de Sultan Ahmed Al Jaber, PDG de la compagnie pétrolière émiratie Adnoc, pour présider cet événement majeur est lui aussi contesté. Cette nomination a soulevé des interrogations quant à la neutralité des décisions prises lors de la COP28, alimentant ainsi le débat sur les liens entre intér
êts économiques et réelles avancées environnementales.
La 28e conférence de l’ONU sur le changement climatique s’ouvre ce jeudi à Dubaï, et durera au moins jusqu’au 12 décembre;
Governance, International Negotiations, Climate Change, Adaptation, Mitigation
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