Qu’ont en commun New York, Paris, Londres, Austin (Texas), San Francisco (Californie), Oslo (Norvège), Stockholm (Suède), Lisbonne (Portugal) et Venise (Italie) ? Ces villes font partie d’un groupe de 94 cités qui ont déjà plafonné leurs émissions et commencé leur décroissance. Le C40 est un regroupement de grandes villes qui ont pris l’engagement d’atteindre les cibles de l’Accord de Paris, indépendamment de leurs politiques nationales, en utilisant les moyens qui sont à leur portée. Ainsi, il faut d’abord savoir mesurer, par des inventaires annuels, les émissions de GES qui sont sous leur responsabilité, pour ensuite travailler pour atteindre des cibles de réduction. La ville assume le leadership de concert avec les partenaires locaux et les gouvernements supérieurs s’il y a lieu. Il s’agit donc d’une approche d’amélioration continue menée de bas en haut.
Les grandes sources d’émissions sur lesquelles les villes peuvent avoir un contrôle sont surtout liées aux bâtiments (normes de construction, incitatifs au solaire, chauffage et climatisation, incitatifs à l’utilisation du bois de structure) Ce n’est pas négligeable.
Les villes ont aussi un parc de véhicules et d’équipements motorisés qui servent à des fins variées. Des normes d’achat de véhicules moins gourmands, hybrides ou électriques, peuvent soulager le bilan de GES de plusieurs points de pourcentage.
Un défi intéressant et motivant pour les citoyens.
Les municipalités ont aussi un rôle à jouer dans l’éducation et la sensibilisation des citoyens.
Chacun peut prendre ses responsabilités pour lutter contre les changements climatiques. Les municipalités peuvent jouer un grand rôle à cet égard. Quand on constate la montée de l’angoisse des jeunes par rapport au climat, il est bon de pouvoir dire qu’on fait sa part.
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