Elles contribuent aussi à améliorer la sécurité alimentaire des plus démunis en plus de favoriser l’économie sociale et les contacts humains.
Depuis une vingtaine d’années, on voit de plus en plus de projets dans toutes les villes du monde pour réintégrer, à diverses échelles, une production d’aliments par ce qu’il est convenu d’appeler l’agriculture urbaine. Bien sûr, il ne s’agit pas de semer des céréales ou d’autres cultures extensives, mais bien d’utiliser les espaces disponibles pour faire une production intensive de légumes, de fruits ou de petits animaux comme les poules ou les lapins qui peuvent contribuer à nourrir la famille ou les marchés de proximité. Et les espaces ne manquent pas, de la cour arrière des maisons aux balcons, des toits aux usines désaffectées. On évalue que l’agriculture urbaine pourrait permettre de satisfaire de 3 à 15 % des besoins de la population d’une ville. C’est une contribution significative qui encourage les circuits courts et comporte de nombreux avantages en termes de développement durable.
En effet, l’agriculture urbaine contribue bien sûr à la sécurité alimentaire, mais elle améliore aussi la biodiversité dans les villes de manière surprenante. Les jardins communautaires favorisent les échanges humains et le bon voisinage.
L’humanité est urbanisée à plus de 50 % et devrait dépasser 75 % en 2050. Un peu partout, les villes s’accroissent en surface au détriment des terres agricoles.
Comment peut-on dans cette conjoncture continuer à répondre à la demande pour des produits alimentaires frais s’il faut toujours aller plus loin pour trouver des terres ?
Bien sûr, la logistique du transport et de la distribution permet à tout un chacun d’avoir la planète dans son assiette, mais cela se fait au détriment d’une empreinte écologique grandissante.
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