Si nous sommes condamnés à surexploiter les ressources jusqu’à la rupture des systèmes entretenant la vie,la catastrophe planétaire qui s’en suivra mathématiquement se traduira par l’effondrement des civilisations et par des épisodes de mortalité massive qui décimeront les humains en surnombre.
Mais les humains peuvent projeter leur destin dans l’avenir. Ils peuvent se doter d’une éthique et poser des hypothèses, des scénarios et faire des plans. Dans un monde non déterministe, c’est à la fois un piège et une chance. C’est un piège parce que le hasard déjoue trop souvent nos plans. C’est une chance parce que cette richesse intellectuelle nous permet une capacité d’adaptation inédite dans la Nature. Surtout lorsqu’on peut la partager.
Il y a plus de 7,5 milliards d’humains sur la planète et les Nations Unies prévoient que nos effectifs auront dépassé les 10 milliards en 2056. Parmi eux, il y aura sans doute nos enfants, nos petits-enfants et les enfants de nos petits-enfants, mais plus beaucoup de baby-boomers. La bonne nouvelle, c’est que les gens qui vivront à cette époque ne sont pas obligés de reproduire le modèle économique dominant d’aujourd’hui.
Le monde de 2050 ne ressemblera pas plus au monde d’aujourd’hui que celui d’aujourd’hui ne ressemble aux années 1970. Si nous y consacrons les efforts nécessaires, les problèmes peuvent trouver des solutions, mais il faut changer les mentalités pour faire place à la solidarité et à la coopération plutôt qu’à l’individualisme et à la compétition. Et enfin :
trois mots d’ordre sont lancés à mettre en application dès demain : « région connectée, durable et inclusive ». Ces notions mettent en lumière l’aspect de connivence et d’échange entre les différents acteurs. Mais également, la durabilité se trouve dans le respect de la nature. L’aspect inclusif lui, s’explicite au niveau social, de manière à ce que chacun puisse s’épanouir, en osmose avec son territoire le plus local dans un système globalisant.
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